Un 29 février spécial pour ses 20 ans

le jeudi 27 février 2020

ANNÉE BISSEXTILE.  En cette année bissextile, le calendrier de 366 jours permettra aux personnes qui ont vu le jour le 29 février de célébrer leur anniversaire à la date précise de leur naissance.

Ce sera une occasion spéciale pour une jeune femme de Saint-Zotique, Alexandra Mailloux qui se promet de fêter en grand. «J’aurai 20 ans et pour une rare fois, le 29 février arrive un samedi. Ce ne sera pas le cas avant 48 ans… en 2068», décrit en entrevue l’étudiante en comptabilité.

Son anniversaire sera souligné par les membres sa famille en présence de son groupe d’amies et Alexandra soufflera les 20 bougies allumées sur son gâteau d’anniversaire avant le départ pour une soirée au Casino de Montréal. «Mes amies en parlent depuis un an. Nous serons une vingtaine», mentionne-t-elle.

Alors que sa fête est parfois oubliée par certains lorsque le 29 février n’apparaît pas au calendrier, ses proches songent à celle de 2020 depuis quelque temps. Son frère âgé de 15 ans, Cédric, se charge de le rappeler constamment à l’entourage d’Alexandra et sa mère, Louise Mailloux, a commencé les préparatifs en décembre.

Questionnée à propos de l’impact que peut avoir une naissance le 29 février, Alexandra Mailloux répond qu’elle a été peu affectée. «Ce sont surtout les gens autour de moi qui me demandent ce que ça fait. Ma fête est célébrée le 28 février ou le 1er mars. Parfois, j’ai la chance d’avoir deux gâteaux», de signifier la jeune femme.

Parmi les petits inconvénients, Alexandra se souvient que son anniversaire n’avait pas été affiché à l’école dans sa classe de 5e année au primaire. A quelques reprises, ses camarades ne lui ont pas chanté «Bonne Fête» pendant que l’anniversaire de ses semblables passait rarement dans l’oubli.

Alexandra et sa mère sont unanimes sur un point : la plupart des gens se souviennent de ta date d’anniversaire quand tu viens au monde un 29 février. Louise Mailloux rappelle que la naissance de sa fille, en 2000, avait été une césarienne cédulée. «C’était prévu, la salle d’accouchement avait été réservée. Naître un 29 février, c’est définitivement mieux que le 25 décembre», affirme-t-elle.

Alexandra, qui avait fêté ses 16 ans chez elle avec ses amies du secondaire il y a 4 ans, est convaincue que la soirée de filles du samedi 29 février sera une célébration qui revêtira un cachet festif particulier pour rester gravée à tout jamais dans sa mémoire.