La dernière année en a été une d’apprentissage et de développement pour Félix Pilon. Celui qui a grandi à La Prairie a notamment obtenu son diplôme de l’École nationale de la chanson.
L’artiste dont le nom de scène est Félix-Édouard a décidé d’étudier plus en profondeur dans le domaine pour une raison bien précise.
«Je sentais que je stagnais dans mon écriture. J’ai rencontré des gens qui m’ont parlé de cette école quand je cassais des chansons à Montréal. Alors, j’ai décidé de me lancer», raconte le jeune homme de 22 ans.
Il rapporte que l’expérience lui a permis d’exploiter davantage l’aspect des paroles dans ses chansons.
«J’ai vraiment eu de bons professeurs, comme Antoine Corriveau, qui m’ont poussé et aidé à ce niveau-là», dit-il.
Parmi ce qu’il a appris, fait savoir Félix-Édouard, il a retenu de n’écrire que le nécessaire, plutôt que de «trop essayer de mettre de beaux mots pour faire poétique».
Parcours
Le Laprairien a découvert sa passion il y a 12 ans sur les bancs de l’école secondaire Saint-François-Xavier à La Prairie en profil musique, indique-t-il. Il joue aujourd’hui de la guitare, mais jouait originellement de la batterie.
«La guitare me permet davantage de créer des chansons et des harmonies. C’est ce que j’aime, autant le côté créatif que celui technique de la composition», précise l’artiste.
Ce dernier nomme des influences musicales comme Louis-Jean Cormier, Smashing Pumpkins, Coldplay, Mon Doux Saigneur et The 1975.
Chansons
Avant de lancer du matériel en français, dont la plus récente chanson Chemin sans fin, Félix-Édouard a d’abord composé une pièce en anglais intitulée Another Round.
«Je l’ai écrite il y a peut-être deux ans. Les paroles soulignent qu’on n’est pas obligé d’attendre au lendemain pour faire ce qu’on veut vraiment faire. On peut le faire tout de suite, il suffit de croire en soi», décrit-il en ajoutant qu’il s’inspire de ce qu’il vit.
Durant la pandémie, l’artiste a pondu Pas si sombre, une pièce à l’image de la déprime générale des gens autour de lui.
«C’était une façon de leur dire: on ne lâche pas! Je l’appelle ma couverte réconfortante, celle-là», partage Félix-Édouard.
À la fin du mois d’août, l’artiste lancera son EP au bar l’Escogriffe à Montréal.
