Le logiciel Full Self-Driving Beta de Tesla (FSD) était déjà une source de controverse, même si elle n’atteignait pas le niveau de l’Autopilot, le premier système d’aide à la conduite du constructeur. Hier, Tesla, avec la collaboration de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), a lancé un rappel pour 53 822 modèles S, X, 3 et Y en raison d’un problème de logiciel qui leur permet de franchir des panneaux d’arrêt sans s’immobiliser complètement.
Le logiciel ne reconnaît pas les signaux d’arrêt
Il est important de noter que ces véhicules sont équipés d’une version plus récente de FSD Beta (version 2020.40.4.10 ou ultérieure). Les documents officiels de rappel indiquent que Tesla prévoit de désactiver la fonction « rolling stop », qui permet aux conducteurs de traverser des intersections avec des arrêts à sens unique à une vitesse allant jusqu’à 9 km/h avant de s’arrêter complètement, avec une mise à jour logicielle hertzienne. La NHTSA souligne à juste titre que cette capacité « peut augmenter le risque de décès ».
Tesla était au courant du problème
Toujours selon les documents, Tesla savait parfaitement qu’elle avait programmé ce système pour violer la loi. Les conducteurs recevront des contraventions s’ils ne font pas d’arrêt complet à un stop. Tesla a mentionné ne pas avoir connaissance d’aucune réclamation au titre de la garantie, d’aucun rapport de terrain, d’aucun accident, d’aucune blessure ni d’aucun décès lié à cette condition. »
C’est évidemment une bonne nouvelle, mais une loi de sécurité très élémentaire a quand même été sciemment ignorée. Tesla n’a accepté de procéder au rappel qu’après deux réunions avec des représentants de la NHTSA. Les propriétaires doivent en outre savoir que le rappel concerne les modèles Model S et X construits de 2016 à 2022, ainsi que les Model 3 et Y des années modèles 2017 à 2022.
Avec des renseignements de Carbuzz
Le texte Un autre rappel de 54 000 véhicules chez Tesla provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile
