Un Candiacois évacué de Notre-Dame de Paris au début de l’incendie

le mardi 16 avril 2019

En cinq minutes, François Martel a vu la beauté et l’horreur à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Alors qu’il assistait à une cérémonie dans le célèbre monument historique, le Candiacois a été évacué d’urgence lorsque les premières traces de fumée sont apparues.
M. Martel se trouve à Paris en compagnie d’une famille sélectionnée dans le cadre de son implication auprès de l’organisme Autisme Montérégie. Il a aussi participé au marathon dimanche. Le groupe n’avait pas prévu visiter Notre-Dame-de-Paris le 15 avril en début de soirée, mais «la file d’attente n’était pas très longue, ce qui est plutôt rare», a raconté au Reflet celui qui en était à sa 3e visite à cette église connue à travers le monde.
«Nous assistions à la cérémonie du prêtre, lorsque l’alarme s’est mise à résonner. Une voix à l’interphone nous a demandé de quitter les lieux. Il n’y avait ni énervement ni inquiétude», a-t-il précisé.
Les visiteurs ont ensuite été dispersés sur le parvis de l’église à environ 150 mètres du bâtiment.
«On s’est tourné vers la cathédrale et on a aperçu la fumée blanche, a poursuivi M. Martel. C’était incroyable. Une minute plus tôt, j’étais à l’intérieur dans le calme et l’autre d’après, nous assistions à cette scène à l’extérieur.»
La veille, le Candiacois avait pris part à son deuxième marathon de Paris et vivait «un week-end de rêve», a souligné le coureur.
«J’ai vécu l’euphorie du marathon le dimanche et la tristesse le lendemain», confie-t-il.
La vie a repris son cours, a constaté M. Martel mardi matin.
«On passe à l’instant devant la cathédrale en autobus, a-t-il dit. C’est spécial comme sensation.»
«C’est un événement assez tragique à vivre. C’est difficile  de voir la désolation des Français.» -François Martel