Un coyote aperçu dans une cour à La Prairie

le mercredi 17 janvier 2024

Un coyote a été aperçu en train de se balader dans une cour résidentielle sur la rue des Hérons, près de la voie ferrée à La Prairie, le 30 décembre. Le ministère de la Faune rappelle au Reflet que la présence de coyotes en milieu urbain est normale.   

Le coyote se promenait près d’une piscine hors terre et s’est dirigé vers un boisé derrière la cour, d’après des preuves visuelles partagées au Journal. 

Les coyotes qui vivent en ville sont parfaitement adaptés à cet habitat, puisqu’ils disposent de toutes les aptitudes pour bien évoluer dans ce milieu et en tirer profit, confirme Ève Morin Desrosiers, conseillère en communication au ministère de l’Environnement et de la Faune. 

«Ils peuvent même avoir des effets positifs, notamment pour le contrôle des populations de petits mammifères nuisibles. Leur présence est rapportée dans les grandes villes nord-américaines comme Montréal, Toronto, Chicago et New York», fait-elle part.

Mme Morin Desrosiers précise que les coyotes évitent toutefois autant que possible la présence des humains et les zones résidentielles. Ils sont surtout présents dans les parcs, les friches, les carrières et autres îlots de végétation où ils peuvent se réfugier. 

Par ailleurs, selon elle, le coyote qui était présent dans la cour résidentielle à La Prairie cherchait probablement des sources de nourriture, puisque les plus faciles et accessibles pour lui sont disponibles près des résidences.

« Les animaux malades et affaiblis sont encore plus susceptibles d’être observés fréquemment. En milieu urbain, beaucoup de gens ont tendance à vouloir nourrir les animaux sauvages, à les sauver, à les observer de trop près, à les prendre en photo ou encore à les toucher. Ces pratiques contribuent à changer le comportement de la faune envers l’humain. L’animal perd peu à peu sa crainte de l’humain et peut même en venir à rechercher sa présence», dit-elle. 

Afin d’éviter les problèmes de cohabitation avec la faune sauvage, il est préférable de maintenir la crainte des animaux envers l’humain et de ne pas les attirer. 

«Le développement d’un comportement animal problématique est souvent causé par un comportement humain inadéquat. Certaines bonnes pratiques facilement réalisables sont à la base d’une bonne cohabitation», rapporte-t-elle.

De leur côté, la SPCA Roussillon et la Ville de La Prairie n’ont pas reçu de signalement citoyen concernant la présence de coyotes dans le secteur.