Un dindon sauvage a été photographié par une résidente de Delson, alors qu’il se baladait à l’intersection des rues des Roitelets et des Érables, près du parc Fernand-Lapalme, le 14 juillet en matinée.
Selon le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFQ), la présence de l’oiseau au Québec est connue dans le sud de la province, notamment en Montérégie. Ses premières apparitions remontent à 1976.
«Elles ont été signalées dans les localités qui bordent la frontière américaine en Montérégie et dans la région de Magog», peut-on lire sur le site Web du ministère.
Le dindon sauvage habite surtout les milieux agroforestiers, il fréquente les boisés de feuillus et les champs agricoles. Il se réfugie dans la cime des arbres pour dormir, toujours selon le MFFQ.
En cas de présence importune, il est conseillé de le traiter comme tout animal sauvage, soit de l’observer à distance. Bien qu’il ne soit généralement pas agressif et qu’il s’enfuit en voyant des gens la plupart du temps, il est recommandé de ne pas le nourrir, de nettoyer les graines tombées au sol sous les mangeoires pour oiseaux et d’utiliser des «bonne pratiques» de jardinage et d’agriculture pour éviter de les attirer, comme l’installation d’un grillage. Les dindons sont habituellement effrayés par la lumière et les sons soudains.
«Comme pour les autres oiseaux, la meilleure option est de les effrayer avant qu’ils ne prennent l’habitude de fréquenter un terrain privé», suggère également le MFFQ.
