Donner au suivant est une valeur chère pour Jerry Blackburn, comme le démontre son implication auprès de la Fondation du Centre jeunesse de la Montérégie. Depuis cinq ans, le Candiacois a récolté 350 000$ et aidé 2 000 jeunes.
De ce 350 000$, 100 000$ ont été amassés au tournoi de golf qu’il a organisé, le 1er octobre. Ces fonds pourront aider 1 000 jeunes de plus selon l’entrepreneur.
«La plupart de ces jeunes-là sont nés dans un milieu familial qui ne leur permet pas d’être stimulés, aimés ou avoir les mêmes outils que toi et moi, indique-t-il. C’est vraiment valorisant de pouvoir les aider.»
Il se considère chanceux d’être né dans un milieu empreint d’amour, mais il est conscient que ce n’est pas tout le monde qui bénéficie des mêmes opportunités.
«Je ne veux pas juste être un parmi d’autres qui a juste ‘’bien réussi’’, soutient-il. Parfois, certaines personnes me disent que j’exagère dans ma volonté d’aider, mais pourquoi m’arrêter quand je sais que je peux donner?»
Celui qui a longtemps fait la fête a souvent évoqué son passé comme source de motivation. Est-ce qu’il souhaite que les jeunes ne passent pas par le même parcours?
«C’est sû que j’aimerais qu’ils évitent les mêmes problèmes que j’ai eus, estime-t-il. Je ne veux pas qu’ils passent par la misère, mais parfois passer par quelque chose qui n’est pas vert les aidera à avoir confiance plus tard.»
De plus, Jerry Blackburn veut donner des outils aux jeunes pour qu’ils ne passent pas leur vie à jouer la carte de la victime, ajoute-t-il. Le professionnel d’entraînement de 32 ans veut les aider à comprendre leur situation et à réaliser dans quel environnement ils sont pour ne plus se retrouver là-dedans.
«C’est d’avoir les outils pour ne plus prendre les mêmes décisions qu’auparavant et mieux s’entourer pour ne plus se ramasser dans cette position-là», croit-il.
Réalisations
Grâce au fonds Blackburn Athletics de la Fondation du Centre jeunesse de la Montérégie, plusieurs jeunes ont pu avoir un meilleur accès au sport. Notamment, le fonds a aidé à la reconstruction complète du gymnase du Centre jeunesse du campus de Valleyfield et la construction d’un terrain de hockey-balle au campus de Chambly. De plus, si les jeunes des centres jeunesse veulent faire des activités sportives, ils pigent dans les fonds, indique-t-il.
Il prend part également à plusieurs conférences dans les écoles pour expliquer son parcours.
«Le sport travaille la confiance en soi, le développement et comment avoir une discipline, croit-il. Au niveau social aussi, c’est extraordinaire.»
