Un équipement minimal nécessaire avant de mettre son embarcation à l’eau

le lundi 10 juillet 2017

Toute embarcation nautique devrait avoir minimalement un vêtement de flottaison individuel, une écope, une ligne d’attrape flottante de 50 pieds, une lampe de poche étanche et un extincteur.

C’est un des renseignements de prévention qui a été donné par des membres de la Garde côtière auxiliaire canadienne (GCAC) de l’unité 56 dimanche (9 juillet) au quai à La Prairie.

Tout l’après-midi, les membres ont donné des conseils aux citoyens.

«Le but est de faire de la prévention de sécurité nautique, de renseigner sur les règlements sur l’eau et d’indique l’équipement minimal requis à bord», indique Jason Rodgers, commandant de la GCAC.

Ils ont également fait des simulations de sauvetage et de remorquage de bateaux. Lors d’un sauvetage, les membres ne vont pas à l’eau afin de ne pas mettre leur vie en danger. Ils approchent la victime du bateau ou le bateau de la victime.

Des pompiers du Service d’incendie de La Prairie étaient aussi présents et ont également fait des simulations sur l’eau. Ils sont les seuls pompiers du secteur formés pour faire des sauvetages nautiques et sur glace.

«Cet exercice nous permet d’apprendre à travailler ensemble s’il arrive un événement et qu’on intervient tous les deux», mentionne Sylvain Dufresne, directeur du Service d’incendie de La Prairie.

Il ajoute que l’aspect sensibilisation fait par la GCAC est important pour prévenir les incidents.

Se faire connaître

Le 2e but de l’activité était de faire connaître les services de la GCAC. L’unité 56 couvre la voie navigable sur le fleuve Saint-Laurent, entre les écluses de Sainte-Catherine et de Saint-Lambert.

L’organisme formé de membres bénévoles fait de la recherche, des sauvetages et des inspections de courtoisie.

«On n’est pas de la police malgré notre uniforme. On ne donne pas de tickets. On est l’ami des plaisanciers», soutient M. Rodgers.

Lors des inspections, l’organisation constate qu’il manque souvent des équipements de sécurité à bord des embarcations. Par exemple, les gilets de sauvetage ne sont pas toujours certifiés canadiens et les gens ne les portent pas toujours.

«Si on est capable de faire de la prévention, en cas d’accident, les personnes auront au moins l’équipement minimal pour survivre le temps que l’aide arrive», affirme M. Rodgers.

La GCAC est affiliée à la Garde côtière canadienne. «Il y a tellement de plans d’eau qu’elle ne peut pas tous les couvrir. On est un service parallèle», indique-t-il.

Les formations sont payées par la Garde côtière canadienne. Par contre, pour le reste, l’organisme fonctionne grâce à des dons de municipalités ou d’entreprises.

Comment rejoindre la Garde côtière auxiliaire du Canada

Contacter le Centre d’urgence de recherche et sauvetage, sur le cellulaire à *16 ou sur le canal 16 d’une radio (156.8 MHz).

Ils sont disponibles 24h/24, 7 jours sur 7.