Les élus de Brossard ont accordé le 22 mars un mandat afin de réaliser les plans et devis et d’obtenir les autorisations du ministère de l’Environnement pour construire un premier tronçon de sentiers dans le Bois de Brossard.
La dépense de 138 065$ insérée dans le contrat-cadre octroyé à Stantec inclut également la validation des éléments écologiques et la surveillance des travaux de la première phase, prévue en 2023.
«Après d’importants travaux de planification et de conceptualisation par nos équipes à la Ville, je suis heureuse de confirmer que le mandat octroyé représente un jalon important vers la réalisation concrète du Bioparc dont nous rêvons depuis longtemps», a exposé la mairesse Doreen Assaad.
En plus des étapes de planification et des demandes d’autorisation, cette première phase se concentrera sur un secteur d’environ un kilomètre, qui comptera des sentiers avec passerelle sur pilotis et des sentiers de gravier.
«Ça permettra de venir consolider une boucle, de finaliser un sentier qui existait déjà», a détaillé la conseillère Sophie Allard.
Chalet et sentiers
Depuis 2017, la Ville de Brossard travaille à la planification d’un projet de centre de plein air de près de 600 hectares aménageables, le Bioparc, dans le Bois de Brossard.
Le Plan de sentiers propose la construction d’un chalet ainsi que des aires récréatives axées sur la sensibilisation des milieux naturels et l’agriculture urbaine.
Le plan regroupe quatre sentiers pédestres totalisant 9,1 km, ce qui inclut un sentier multifonctionnel potentiel de 1,93 km et trois sentiers de ski de fond totalisant 6,1 km.
Annexé au parc métropolitain agricole projeté par la Communauté métropolitaine de Montréal à la sortie de la station terminale du REM, le Bois de Brossard «pourrait ainsi devenir l’un des grands parcs naturels de la région métropolitaine accessible en transport collectif», indique la Ville.
«Brossard, ce n’est pas juste des condos et des commerces. Ce sera également un immense parc, un endroit à visiter… qui le sera encore plus dans les années à venir.»
-le conseiller municipal Christian Gaudette
Horizon 2025
En réponse à la conseillère Xixi Li concernant l’échéancier de ce chantier, le directeur général de la Ville Pierre Archambault a précisé que les demandes d’autorisation nécessaires pour l’exécution de travaux dans de tels milieux naturels se traduit par des «délais significatifs».
«On est à l’étape de la planification. On va réaliser une première phase», a-t-il insisté.
Les trois phases seront échelonnées dans le temps, selon les plans triennaux d’immobilisations.
«Si le rythme actuel qui est proposé est le rythme qui est souhaité [par le conseil au fil des ans], on peut penser qu’en 2025, les travaux seraient complétés, a ajouté le directeur général. La dernière phase est la plus importante en termes d’investissements et de travaux.»
