Une famille qui habite près d’un secteur boisé sur la rue Pascal à Châteauguay a reçu récemment un invité surprise à l’heure du souper. Un oiseau de proie s’est installé dans leur cour arrière et y avait même apporté son propre repas.
Jacques Daigneault et sa conjointe mangeaient leur dîner lorsqu’ils ont aperçu un oiseau de grande taille par la fenêtre.
«Il m’a laissé m’approcher à moins de deux mètres de lui, relate celui qui a réussi à capter le rapace en vidéo. On les voit souvent dans le ciel, mais c’était la première fois qu’on le voit dans notre cour.»
L’homme s’est rapidement rendu compte que l’oiseau, probablement un épervier de Cooper, portait entre ses griffes un autre petit oiseau qu’il était en train de manger.
«Il faut dire qu’on a trois mangeoires», indique M. Daigneault.
Selon Dominic Gendron, directeur à la protection et à l’aménagement du territoire à Héritage Saint-Bernard, c’est un phénomène couramment observé à l’île Saint-Bernard et au Centre écologique Fernand-Seguin.
«Les mangeoires pour les petits oiseaux deviennent aussi les mangeoires pour les rapaces parce que c’est un endroit facile pour eux de les capturer.»
Il rassure les amateurs d’animaux que les mangeoires ne nuisent pas à la vie des petits oiseaux et n’ont pas d’impact sur leur population.
