Un jeune Laprairien parmi les golfeurs les plus prometteurs

le mercredi 23 décembre 2020

À 14 ans, Henry Dao souhaite marcher dans les traces de sa cousine, l’étoile du golf en devenir Céleste Dao. Le Laprairien s’y est pris de la bonne manière en remportant un tournoi en juillet, puis en terminant 2e au Championnat provincial bantam en août.

Son dernier exploit en date est l’obtention d’une bourse de 2 000$ remise en novembre par la Fondation de l’athlète d’excellence et Golf Québec aux golfeurs les plus prometteurs. Il l’utilisera pour s’acheter de nouveaux bâtons, confie-t-il.

«Je suis très fier de moi, mais pas très surpris, avoue avec franchise l’élève du Collège Jean de la Mennais à La Prairie. J’ai de la facilité à m’organiser et à bien jumeler le sport et les études».
«Je n’ai peut-être pas pu aller jouer au golf à l’extérieur aussi tôt qu’à l’habitude en raison de la pandémie, mais j’ai eu plus de temps pour me pratiquer dans mon garage.» -Henry Daor
Celui qui a maintenu une moyenne académique de 86% en 1re secondaire s’entraîne le matin, va à ses cours le jour, puis retrouve ses bâtons le soir. Puisque le golfeur membre du Club La Vallée du Richelieu ne peut plus fouler les verts d’ici le printemps, il s’exécute dans son garage à l’aide d’un simulateur virtuel. Cet appareil recrée si parfaitement les conditions sur le terrain que c’est comme s’il y était, fait-il savoir.

«La machine détecte ma trajectoire et analyse mes coups, explique celui qui se pratique aussi au club de golf l’Express à La Prairie l’été. J’ai vraiment l’impression de jouer au golf à l’extérieur.»

L’athlète a été initié à ce sport vers l’âge de 3 ans par son père. À l’instar de celui-ci, il domptait les différents coups dans son garage!

«J’aime le golf, car je n’ai pas besoin d’être fort, ni trop grand pour être bon, souligne le golfeur de 5 pi 3 po. Je n’ai pas joué au hockey, car je n’étais pas assez imposant physiquement.»

Dans les traces de ses proches

Henry Dao s’est entraîné aux côtés de sa cousine Céleste et de son cousin Malik l’été dernier. Les heures passées avec ces deux golfeurs prometteurs lui ont été bénéfiques, affirme le plus jeune des trois. Il les qualifie d’idoles.

«Je pense que c’est réaliste de suivre leur plan pour atteindre les plus hauts niveaux, affirme le Laprairien qui participe à une dizaine de tournois par année. Comme eux, j’aimerais remporter le Championnat provincial bantam en 2021, car c’est la compétition la plus importante dans ma catégorie. Cette année, je menais pendant le tournoi, mais certains trous ont changé le cours du championnat.»

Selon l’adolescent, le golf n’est pas un sport très difficile si on se pratique assidûment. Pour sa part, ses coups à courte portée sont les meilleurs de son artillerie, estime celui qui se dit précis avec ses fers. À l’inverse, il croit devoir améliorer sa mentalité face à l’adversité.

«Je ne suis pas capable de tourner la page rapidement après un mauvais coup ou une défaite», admet l’athlète qui qui aimerait un jour intégrer l’équipe nationale.