L’équipe de water-polo de Saint-Lambert U13 a remporté le tournoi Haba Waba d’Amérique du Nord qui se déroulait au parc Jean-Drapeau de Montréal, du 6 au 10 juillet. Parmi les joueurs de cette formation figurait Jonathan Canning-Sabourin, un jeune Constantin de 13 ans.
«Je savais qu’on ne gagnerait pas les deux premiers matchs. Je les trouvais forts. Après [pour les matchs suivants] j’ai vu que des joueurs [de l’équipe adverse] étaient extrêmement fatigués. Je pouvais le voir dans leur visage. Ça m’a donné du courage. J’étais extrêmement content de gagner», raconte l’adolescent.
La rencontre regroupait 18 équipes provenant du Canada, des États-Unis, de la Barbade et de la Hongrie. La formation de Saint-Lambert – le seul club de water-polo de la Rive-Sud – a dû recourir à des joueurs de Laval pour compléter son équipe pour participer au tournoi.
«On s’appelait [pour l’occasion] Saint-Laval», mentionne Jonathan.
C’est lors de la finale que les représentants de Saint-Lambert ont remporté la victoire en tir de barrage face à l’équipe de Greenwich de New York.
Présent durant l’entretien, le père de Jonathan se dit extrêmement fier du résultat.
«La saison a été très difficile. Ils n’ont gagné aucun match dans leur ligue. La moitié des joueurs de l’équipe n’avait jamais joué au water-polo en début de saison. C’était une année d’apprentissage», fait remarquer Éric Sabourin.
«Je dois ma joie à mon équipe, intervient son fils. Je ne suis pas le meilleur joueur au monde. Je suis extrêmement content et chanceux de jouer avec des joueurs comme ça».
À l’aise
Ayant pratiqué différents sports dont le karaté, Jonathan Canning-Sabourin a tout de suite était à l’aise lorsque son père lui a proposé le water-polo.
«Pour moi, ce n’est pas difficile, car je capote quand je suis dans l’eau», indique le principal intéressé.
Son père le confirme: «Il aime l’eau depuis qu’il est tout petit. Si je pouvais laisser la piscine ouverte toute l’année, il y serait tout le temps.»
Si bouger de manière continue dans l’eau ne lui pose pas de problème Jonathan a trouvé difficile de manier le ballon.
«Dans les règlements, on doit recevoir et envoyer le ballon d’une seule main. Seul le gardien peut attraper le ballon avec ses deux mains», déclare Éric Sabourin.
Jonathan qui a su surmonter cette difficulté n’a qu’un seul désir pour le moment: entamer sa deuxième saison.
