Un laboratoire de recherche pour l’agriculture au Québec

le mercredi 8 juillet 2015

Le champ de caméline de la Ferme EDPA sert également de laboratoire de recherche au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

Le MAPAQ recueille des données sur la culture de cette plante crucifère rare. «Des pièges de détection d’insectes ont notamment été fournis par le ministère. Nos six poteaux ont deux pièges, l’un avec des phéromones et l’autre avec de la colle, explique Raymond Durivage, copropriétaire de la Ferme EDPA. C’est la première année où nous allons récolter des données afin de savoir quel genre d’insectes nuisibles au développement se promènent dans notre champ.» Le MAPAQ a également aidé financièrement la ferme afin qu’elle puisse bénéficier de l’expertise d’un agronome, Carl Bérubé d’Agri-Action. «J’avoue que la production de caméline a été plutôt difficile, admet M. Durivage. Ce n’est pas une production simple et on ne la maîtrise pas encore complètement. Par exemple, nous fertilisons le champ de différentes façons afin de maximiser la qualité de l’huile.» En plus du MAPAQ, l’Université Laval a également collaboré pour des recherches scientifiques au cours des huit années de travail.   

Ses bienfaits nutritifs   L’huile de caméline a une teneur élevée en vitamine E, ce qui lui procure une longue durée de conservation. Elle est constituée de près de 60% d’oméga-3 et d’oméga-9 ainsi que d’un taux d’oméga-6 de 22%. Professionnelle de la santé, Chantal Van Winden explique que l’huile de caméline fournit un ratio d’oméga 3 et 6 idéal comparativement aux autres huiles qui présentent un excès important d’oméga-6 et de gras saturés.