Un Laprairien au marathon de Boston

le lundi 25 avril 2016

Sylvain Autotte est l’un des sportifs de la région à avoir participé au marathon de Boston, le 18 avril. Un événement qui représente la consécration pour les amateurs de course à pied. Pas étonnant que l’événement attire chaque année environ 30 000 athlètes.

«C’est l’aboutissement du rêve de tout coureur. Durant le week-end, la ville vit au rythme du marathon qui est l’un des plus vieux au monde [Il a été fondé en 1897]. C’est le même parcours depuis 120 ans. L’ambiance à Boston diffère des autres marathons. Il y a des spectateurs pratiquement tout le long du parcours qui nous encouragent», raconte le résident de La Prairie.

Il s’agissait d’un 5e marathon pour M. Autotte qui a participé respectivement à deux reprises à ceux de Montréal et d’Ottawa. Même s’il s’est préparé adéquatement pour cette épreuve en courant une soixantaine de kilomètres par semaine, il reconnaît que le parcours de Boston représente un défi.

«Il est plus difficile qu’ailleurs. On retrouve plusieurs montées dans la partie critique du marathon entre le 26e et le 34e kilomètre. Il y a trois bonnes montées successives. Il faut que tes jambes soient là. C’est très difficile. Le cardio n’est jamais un problème au marathon. C’est aux jambes où le problème peut survenir», poursuit M. Autotte. Il ajoute que le soleil était au rendez-vous tout le long du trajet.

Le coureur qui s’était fixé comme objectif de compléter son parcours de 42 km en 3h20, le même temps réalisé lors de sa qualification à Ottawa, a complété sa course en 3h38.

«Compte tenu de la difficulté du parcours, dit-il, j’ai réalisé que mon objectif était trop ambitieux.»

Faire le vide

Si c’est depuis 2012 que le principal intéressé a commencé à prendre part à des marathons, il s’adonne à la course à pied depuis 2008.

«Comme tout le monde, on commence à courir des petites distances, des 5 km, etc.  À un moment donné, on va un peu plus loin. Tranquillement, à long terme avec de l’entraînement, on commence les marathons», mentionne M. Autotte.

Il apprécie particulièrement d’être en compétition avec lui-même en réduisant ses chronos à chacune des courses.

«Il n’y a pas de limite à s’améliorer. Et il y a aussi la satisfaction d’avoir réalisé, quand on participe à un marathon, par exemple, qu’on a été capable de parcourir une longue distance», constate-t-il.

De plus, chaque course, constitue un moment où il peut faire le vide.

«Quand on court, on ne pense plus à aux problèmes de la vie courante. C’est une libération. Arrivé au bout, le corps sécrète des endorphines et le sentiment de bonheur nous habite», déclare le coureur.  

Ce bonheur, il le partage avec sa conjointe Carole.

«Elle fait également des marathons. Ce sera son 3e à Ottawa à la fin mai prochain. Nous y serons. On s’entraîne ensemble les week-ends. C’est une passion qu’on partage à travers les événements. Elle a d’ailleurs été très près de se qualifier pour le marathon de Boston auquel je viens de participer. Il lui manquait moins de deux minutes», souligne-t-il.

Sylvain Autotte participera au marathon de Montréal en septembre. S’étant de nouveau qualifié, il sera sur la ligne de départ du marathon de Boston en 2017.

 

Des participants de la région à Boston et leur temps

Alain Ponsard, 51 ans, (Candiac) 3h11

Denis Côté, 45 ans, (Candiac) 3h36

Jean-Julien Carrière, 38 ans, (La Prairie) 4h35

Karl Fortin, 41 ans, (Candiac) 3h27

Nadine Gilbert, 41 ans, (Candiac) 4h42

Robin Larose, 47 ans, (Candiac) 3h26

Sylvain Leduc, 55 ans, (La Prairie) 3h44