Un médiateur aide la Ville de Delson et ses cols bleus à trouver un terrain d’entente pour le renouvellement de la convention collective de ces derniers échue depuis le 31 décembre 2012.
À la fin mai, la Ville a demandé au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité de nommer un tiers, tel que le prévoit l’article 54 du Code du travail. Les cols bleus auraient pu également formuler pareille demande s’ils l’avaient souhaité, puisqu’il suffit qu’une partie le réclame. Le médiateur a animé une première séance. Elle lui a principalement permis de connaître les volontés des deux clans. La prochaine rencontre se déroulait lundi. «On trouvait qu’on essayait depuis longtemps de s’entendre, a dit le directeur général de la municipalité, Stéphane De Serre, à propos du recours à un conciliateur. L’ambiance est quand même assez bonne, mais ça n’avance pas assez.» Bruno Tremblay, conseiller syndical des cols bleus, associés au Syndicat canadien de la fonction publique, confirme que les relations sont bonnes à la table de négociations. Il est trop tôt, par ailleurs, pour savoir ce qui achoppe. «On est actuellement dans une phase d’exploration des pistes de solution à long terme», a confié M. Tremblay. Cinq employés suspendus Cinq employés de la Ville de Delson ont été suspendus sans rémunération pour une journée chacun entre le 2 juin et le 9 juin. Il s’agit de cols bleus. Cette décision a été prise par le conseil municipal à la suite d’une recommandation du directeur général, Stéphane De Serre, le 26 mai. La Ville n’a pas voulu commenter. M. De Serre a simplement affirmé que des «situations fâcheuses» et contraires «aux ententes de travail» étaient survenues. À la fin avril, un des cinq employés avait aussi écopé d’une suspension autre sans rémunération. Cette fois, elle était de cinq jours. Le conseiller syndical des cols bleus, Bruno Tremblay, a affirmé que ces suspensions n’étaient pas reliées aux négociations. « Ce n’était pas un moyen de pression», a-t-il confirmé.
