Un policier de la GRC de Saint-Rémi arrêté

le mercredi 10 août 2016

Un policier de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui habite à Saint-Rémi a été arrêté ce matin. Il est accusé d’utilisation frauduleuse d’un ordinateur et des banques de données de la police, mais aussi de harcèlement criminel, d’abus de confiance et d’avoir transmis de l’information à un tiers non autorisé.

Le policier aurait obtenu des données du Centre d’information de la police canadienne pour vérifier, sans autorisation, l’identité de propriétaires de plaques d’immatriculation.

Les infractions qui lui sont reprochées auraient été commises entre 2014 et 2015.

Il a aussitôt été suspendu avec solde. «Tous les policiers savent qu’on ne peut pas utiliser les banques de données à des fins personnelles», explique le gendarme Erique Gasse du bureau des communications de la GRC.

Coaccusés

Le policier aurait enfreint la loi au profit de deux individus de son entourage, dont un citoyen de Saint-Michel et un autre de Saint-Rémi.

Ces deux personnes font face à des accusations de harcèlement criminel.

Selon la GRC, elles auraient utilisé les renseignements obtenus illégalement par le policier pour se rendre à la résidence d’une victime et l’intimider.

L’un d’eux a été arrêté mercredi matin, tandis que l’autre doit être rencontré par les policiers à son retour de vacances, vendredi.

Ce policier ainsi que les deux autres prévenus doivent comparaître au palais de justice de Longueuil le 21 septembre.