Un vernis pour automobile leur ouvre les portes des États-Unis et de l’Europe

le mercredi 14 avril 2021

Stéphane Desbiens et Chantal Dufresne ne croyaient jamais connaître un tel succès en affaires en faisant l’acquisition de leur procédé de vernissage à froid pour automobile baptisé Restor-Éclat. Un succès qui se constate en une quarantaine de franchises au Québec, aux États-Unis et en Europe.

Associés autant dans leur vie personnelle qu’en affaires, le couple était réuni depuis à peine six mois lorsqu’ils ont décidé de se lancer dans l’aventure Restor-Éclat. « On est parti avec un 6000 $ de base et on ne savait même pas combien de temps on allait rester ensemble », lance Chantal Dufresne à la blague.

Stéphane Desbiens avait alors été mis en contact avec un individu de Vancouver qui avait mis au point ce produit. Étonné par son efficacité, il en est venu à en acquérir des droits de distribution.

« On appelle ça un procédé de vernissage à froid, explique-t-il. Ça élimine le besoin d’appliquer un compound. Ça fusionne avec le vernis automobile en un instant et ça procure un fini étincelant, comme si on retrouvait un véhicule neuf. »

Il existe une méthode particulière pour que l’application de ce produit soit performante et qui nécessite une formation spéciale. (Photo M.P.)

Par contre, il existe une méthode particulière pour que l’application de ce produit soit performante et qui nécessite une formation spéciale. Le travail s’effectue rapidement, le produit est appliqué à la main, ce qui évite les pertes.

« Le premier véhicule sur lequel je l’ai essayé, ça m’a pris 18 heures pour obtenir le résultat souhaité. Aujourd’hui, avec l’expérience le même travail me prend une heure », assure Desbiens.
En mode expansionr
C’est grâce à leur persévérance que Stéphane Desbiens et Chantal Dufresne ont réussi à développer Restor-Éclat, même s’ils n’avaient aucune expérience d’entrepreneurs.

« On a appris sur le tas, on n’avait aucune idée de développer des franchises au départ, raconte cet ancien contremaître de la Société de transport de Longueuil. On a fait des erreurs, on a connu des moments difficiles, mais ça en en valu la peine. »

Les entrepreneurs ont pu compter sur l’aide du concessionnaire Kia Steve Charland, « un des premiers qui a cru en notre produit », de même que le support de la SADC du Suroît-Sud.

Avec force de conviction, de nombreux déplacements, démonstrations et le recours au réseau Facebook notamment, le couple a développé un réseau de franchisés au Québec (18) de même qu’en Europe, où il compte maintenant des détaillants en France, en Belgique, au Luxembourg, et bientôt au Maroc. Des démarches sont aussi en cours en Finlande, en Italie et en Algérie.

Associés autant dans leur vie personnelle qu’en affaires, le couple était réuni depuis à peine six mois lorsqu’ils ont décidé de se lancer dans l’aventure Restor-Éclat. (Photo M.P.)

« On est parvenu à doubler notre chiffre d’affaires d’année en année, sauf l’an dernier en raison de la COVID, mais notre expansion en France nous a permis de nous maintenir », indique Chantal, qui assure l’aspect administratif de l’entreprise.

Malgré ce succès, le couple demeure attaché à Salaberry-de-Valleyfield où ils possèdent leur atelier, chemin Larocque. « C’est central pour nous et facile d’accès en Ontario ou aux États, lorsque ce sera possible. »

 

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