Selon la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Roussillon (CCIGR) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), le versement rapide de l’aide financière aux entreprises visées par les fermetures annoncées est d’une importance capitale.
« Il faut réaliser que les bars et les restaurants avaient déjà garni leurs inventaires et qu’il y aura donc nécessairement beaucoup de pertes qui devront être compensées par le gouvernement. Dans le cas des cinémas et des salles de spectacles, c’est un très dur coup avant la période des Fêtes, surtout que beaucoup de billets étaient déjà vendus et que ces lieux se sont avérés très sécuritaires depuis leur réouverture. Pour toutes les entreprises visées, le mot-clé gouvernemental devra être rapidité », a exprimé sans détour Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
Un milieu compréhensif mais fragilisé
Malgré la déception, M. Milliard estime néanmoins que les entreprises et les gestionnaires comprennent la gravité de la situation et les nouvelles mesures sanitaires annoncées le 20 décembre par le gouvernement de François Legault.
« C’est peu dire que les annonces gouvernementales suscitent encore beaucoup d’inquiétude. Les PME sont fragiles et peuvent se retrouver à court de liquidités pour poursuivre leurs activités », a ajouté Alain Chevrier, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS).
Pour sa part, David Bergeron, directeur général de la Chambre de commercer et d’industrie du Grand Roussillon (CCIGR) estime qu’il s’agit d’un coup très dur pour les entreprises de la région alors qu’elles ont investi des sommes importantes pour se conformer aux mesures sanitaires depuis plus d’un an. Selon lui, l’aide financière aux PME devra être acheminée prestement afin d’éviter une hécatombe.