Une auteure passionnée du café lance son entreprise

le lundi 19 avril 2021

Un peu plus d’un an après avoir publié son premier roman, Maé Sénécal s’est lancée dans une nouvelle aventure en créant une boutique en ligne réunissant torréfacteurs locaux, vêtements et accessoires divers d’artistes québécois liés au café.  

La résidente de Saint-Constant travaille sur son projet intitulé Nos Petits Cafés depuis janvier, partage-t-elle. Le tout est né d’une page Instagram créée il y a environ deux ans. Sans en être à l’origine, elle s’y implique depuis l’été dernier.

«Le but de la page était de rassembler les amoureux du café québécois. On voulait créer une communauté autour de ça et j’ai voulu pousser le concept plus loin parce que ça marchait vraiment bien», explique la jeune femme de 22 ans qui avait effectué quelques sondages au préalable afin de savoir ce que sa clientèle voulait.

Puisqu’elle travaille au sein d’une agence marketing à temps partiel en terminant ses études universitaires dans le domaine, Mme Sénécal a eu l’aide d’un collègue pour mettre sur pied sa boutique en commençant par contacter des torréfacteurs québécois. Elle en a sélectionné une dizaine ainsi que des artistes pour les autres items comme des bougies à l’odeur de café, des collants thématiques et des chandails.

«C’était important pour moi de bien les choisir. Les partenaires choisis sont tous d’une grande gentillesse et ont des valeurs qui me rejoignent», partage Mme Sénécal.
«Le but premier est de rassembler les gens autour d’une passion pour le café québécois.»

-Maé Sénécalr
Projet imprévu

La nouvelle entrepreneure dit n’avoir aucunement planifié ce projet dans son parcours professionnel.

«J’ai eu une idée et j’ai eu envie d’aller au bout de cette idée-là. C’est un gros investissement pour moi, surtout de temps. Le positif est que j’ai accès à des ressources grâce à mon travail et à des échanges de services», explique Mme Sénécal.

Elle ne prévoit pas que son projet devienne une occupation à temps plein pour le moment. Elle y consacre environ trois jours par semaine. Elle aimerait continuer à travailler en marketing et communications ainsi qu’écrire dans ses temps libres. Éventuellement, Mme Sénécal voudrait rédiger la suite de son premier roman Et j’ai crié sur les murs de ta ville.

«J’ai commencé il y a quelques mois. Je manque de temps présentement, mais c’est dans mes plans», dit celle qui participera au Salon du livre de Roussillon virtuellement.

Découverte

Aux yeux de l’entrepreneure, «ça vaut vraiment la peine» de découvrir le café de torréfacteurs locaux, même si le prix est souvent plus élevé.

«Plusieurs personnes ne savent même pas que cela existe ou sont réticentes à essayer. On veut leur montrer que c’est important, aussi parce que c’est plus éthique. Les gens qui travaillent pour eux, par exemple, sont payés à leur juste prix», détaille-t-elle.

Pour lire plus de nouvelles à caractère économique sur la Montérégie, rendez-vous sur le site de L’Information d’affaires d’ici.