Une cavalière de Candiac termine sa saison avec les honneurs

le vendredi 11 novembre 2016

Karine Beauchemin a été trois fois médaillée pour sa saison d’équitation, le 22 octobre, lors du gala annuel de l’Association équestre régionale de l’Estrie (AERE) qui se déroulait à Granby.

«Depuis le temps que je monte à cheval. J’ai travaillé très fort. Jamais je n’ai eu une aussi belle saison», a déclaré la cavalière.

C’est avec une monture dont elle loue les services, Timing is everything (ou Tie), que Mme Beauchemin a été honorée. Elle a obtenu l’or, l’argent et le bronze respectivement dans les catégories «équitation sauteur» de sa division, «sauteur 0,90 mètre» et «équitation junior A».  C’est durant une compétition au Lac-Brome les 6 et 7 août que la Candiacoise s’est illustrée. À ces prix qui ont clôt la saison s’est ajoutée sa sélection pour les Jeux du Québec. Cependant, pour des raisons d’ordre financier, elle n’a pu s’y rendre.

Passion

Âgée de 20 ans, Karine Beauchemin s’adonne au sport équestre depuis une dizaine d’années. Elle dit adorer la sensation qu’elle éprouve en compétition.

«Le thrill qu’on ressent pendant le parcours; il y a cette énergie que ça t’amène», souligne-t-elle.

Si une complicité se développe entre le cheval et le cavalier, ajoute-t-elle, cela n’empêche pas les imprévus de survenir pendant les épreuves.   

«Dans une compétition avec un autre cheval, celui-ci avait mis les break devant un saut [d’obstacle].  J’ai passé par-dessus mon cheval et j’ai foncé tête première dans le saut qui m’est tombé dessus. Je n’ai pas été blessé, seulement l’orgueil», déclare-t-elle.

«Il y a toujours le risque de tomber, poursuit-elle. J’ai été victime à plusieurs reprises de chutes. Ce sont des choses qui arrivent. Ce sont des animaux à la base, ils sont sauvages. On ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre.»

Étudiante à l’Institut de technologie agroalimentaire à Saint-Hyacinthe en gestion d’entreprise agricole, Karine Beauchemin a bien l’intention de faire en sorte que les chevaux demeurent dans sa vie.   

«L’équitation, c’est ma passion. C’est très difficile pour moi de m’arrêter. Quand ça ne va pas bien et que tu as juste besoin de te changer les idées en revenant de l’école, la plupart du monde va lire, prendre une marche. Moi, je vais voir mon cheval, lui parler, me promener» confie-t-elle.