Une Constantine au doctorat rêve de faire de la recherche sur le cancer

le vendredi 7 octobre 2022

Jade Montpetit a une vision bien claire de son avenir professionnel. La Constantine de 22 ans sait depuis ses études collégiales qu’elle souhaite effectuer de la recherche sur le cancer. Elle a franchi une nouvelle étape vers son rêve en accédant au doctorat en biologie moléculaire directement après l’obtention d’un baccalauréat à l’Université de Montréal. 

«La recherche sur le cancer, c’est tellement important. C’est le futur. Un Canadien sur deux en souffre.» 

– Jade Montpetit

Bien que le programme d’études ne soit pas contingenté comme l’est, par exemple, celui de médecine, d’excellents résultats scolaires sont nécessaires pour y être admis, explique Jade Montpetit. 

Normalement, les étudiants passent par la maîtrise entre le baccalauréat et le doctorat. La jeune femme a toutefois dessiné son parcours différemment. Pour acquérir de l’expérience rapidement, elle a pris l’initiative de faire plusieurs stages en laboratoire, entre autres. 

«Cela m’a aussi permis d’avoir le soutien d’un chercheur lorsque j’ai soumis ma candidature au doctorat», souligne-t-elle. 

Longues études

Après son doctorat entamé à l’automne, qui durera de 3 à 5 ans, Jade Montpetit devra compléter au minimum deux postdoctorats, détaille-t-elle. 

«Il faut les faire à l’extérieur du pays, puisque, si je veux enseigner en faisant de la recherche, je dois avoir des connaissances d’ailleurs», précise l’étudiante. 

Jade Montpetit confie ainsi que son plus grand désir serait d’étudier sur les bancs d’école de grands établissements scolaires comme Harvard à Boston, aux États-Unis. 

Elle compte donc continuer à étudier de 4 à 5 ans supplémentaires.  

De plus en plus féminin

Jade Montpetit ne cache pas que le domaine dans lequel elle étudie et se dirige est majoritairement masculin. 

«C’est certain que c’est un défi. Je l’ai remarqué rapidement. À l’université, les professeurs sont plutôt des hommes. Il y a très peu de femmes qui enseignent», observe-t-elle. 

Néanmoins, elle croit que cela tend à changer. 

«Déjà, dans mon baccalauréat, nous étions plus de femmes. C’est encourageant», dit-elle. 
À son avis, étant donné la longueur des études, beaucoup de femmes ne les poursuivent pas, car elles souhaitent avoir des enfants.