Alors que le variant Omicron se répand à travers le Québec, Le Reflet a sondé les services d’urgence déployés sur son territoire pour connaître l’état de la situation en termes de cas positifs à la COVID-19.
À la caserne de La Prairie, quatre cas actifs ont été recensés en date du 10 janvier et deux pompiers ont été placés en isolement préventif, a indiqué Marc-André Breton, directeur du Service d’incendie de La Prairie. Du côté de la caserne de Saint-Philippe et de Saint-Mathieu, qui est aussi sous la responsabilité de M. Breton, trois pompiers ont été déclarés positifs et un a été isolé de façon préventive.
«L’ensemble des cas ont été contractés en dehors du lieu de travail et n’ont heureusement entraîné aucune coupure de service, les autres pompiers en place palliant aux absences ponctuelles», a mentionné M. Breton.
De son côté, la Régie intermunicipale de police Roussillon a confirmé en date du 12 janvier que, parmi le personnel civil et ses policiers, quatre d’entre eux sont en isolement, dont trois sont positifs, et un est en isolement préventif en raison d’un contact étroit.
«Les opérations quotidiennes ne sont nullement affectées et nous sommes toujours en mesure de bien répondre aux besoins de la population en général», a fait savoir Sandra Blouin, agente aux relations communautaires et médiatiques.
Quant à la Régie de l’alliance incendie des Grandes-Seigneuries, elle a dénombré huit cas positifs depuis le 28 décembre. Tous ont respecté leur quarantaine et sont retournés au travail après la demande de cinq jours d’isolement. Un seul reste encore à l’écart en date du 14 janvier.
«Nous avons eu une excellente collaboration avec le ministère de la Sécurité publique pour qu’ils nous fassent parvenir des tests rapides, puisque nous sommes sont considérés comme un service essentiel», a expliqué Claude Brosseau, directeur de la Régie.
