Les étudiants du cégep Édouard-Montpetit peuvent maintenant magasiner dans une friperie à l’intérieur des murs de l’institution. Suivant l’engouement pour un projet éphémère lancé en novembre dernier, la friperie est de retour chaque mercredi depuis le 8 février, jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Au cours de la pandémie, les vêtements amassés dans un «meuble multimatière», où toutes sortes d’objets sont récupérés au Cégep, ont été entreposés dans des sacs.
Les effets perdus de l’établissement et du centre sportif ont également été récupérés.
«On avait vraiment un gros bassin de vêtements, alors on a décidé de partir un projet de friperie éphémère pour la semaine de l’entreprenariat», affirme Anouk Cayer, technicienne en environnement au cégep.
Deux comités étudiants, le club entrepreneur et le comité en environnement, ont ainsi tenu le projet du 14 au 16 novembre et le retour de la communauté a été positif. Malgré les prix très bas – les items les plus chers étaient les manteaux à 3$ – un montant de 683,25$ destiné aux projets étudiants a été amassé.
«On a eu une belle réponse et beaucoup de commentaires d’étudiants qui trouvaient que c’était une bonne idée. Ces trois jours nous ont inspirés à faire ça à temps plein», ajoute Mme Cayer.
«Ça répond à un besoin économique, mais aussi environnemental. On trouvait le timing bon pour une friperie parce que c’est dans l’air du temps de magasiner de l’usager.»
-Anouk Cayer, technicienne en environnement
Pignon sur cafétéria
La friperie 2.0 est ouverte les mercredis afin de profiter de la période libre commune des étudiants, alors que personne n’a de cours entre midi et 14h. Elle est située dans un local étudiant en bordure de la cafétéria.
«Si on était une boutique, on dirait qu’on a pignon sur rue. On a des murs en verre, c’est un très beau local et c’est à la vue lorsqu’on est assis à la cafétéria», indique Maya de Cardenas, conseillère en environnement.
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Les vêtements offerts proviennent de dons des étudiants, ainsi que des objets perdus du cégep et du centre sportif. (Photo : Gracieuseté)
Les deux employées du cégep travaillent en collaboration avec le comité étudiant en environnement, mais c’est ce dernier qui gère la boutique.
«Ils font la caisse, répondent aux questions, replacent les cintres. On leur a dit de trouver une entreprise qui recycle les vêtements qu’on ne conserve pas», évoque Mme Cayer.
En parallèle au projet du Cégep, deux friperies éphémères devraient également se tenir à l’École nationale d’aérotechnique, avec quelques spécificités propres à elles. Par exemple, comme elle accueille une communauté étudiante plus âgée, il y aura une grande offre de vêtements pour enfants.
