Inspirée par les performances de la jeune sensation Summer McIntosh aux Jeux olympiques de Paris cet été, la nageuse Maria-Théoni Karagiannis, de La Prairie, est prête à plonger dans la nouvelle saison de compétitions et battre ses records personnels.
La nageuse de 17 ans affiliée au Club SAMAK de Brossard ne cache pas son désir de se qualifier pour les Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, elle qui a pris aux essais olympiques à Toronto en mai. Elle reconnait cependant qu’elle devra encore trimer dur avant la tenue des qualifications olympiques prévue quelques mois avant les Jeux.
«Je veux vraiment que ça devienne une réalité, confie-t-elle. J’essaie de faire de mon mieux pour me rendre là.»
Il ne suffit pas d’avoir de belles performances pendant les quatre années précédant les Jeux olympiques pour se qualifier. Les nageuses doivent d’abord obtenir les standards aux épreuves choisies et compléter la distance requise dans un temps commandé par Natation Canada. Puis, elles doivent terminer parmi les deux premières positions.
Maria-Théoni Karagiannis (gauche) avec sa coéquipière aux essais olympiques de natation à Toronto. (Photo gracieuseté)
Selon l’adolescente, c’est ce qui explique l’absence de Penny Oleksiak aux épreuves individuelles des Jeux olympiques de Paris, malgré les sept médailles qu’elle a remporté lors des jeux de Rio en 2016 et de Tokyo en 2020.
La Laprairienne peut d’ailleurs se compter parmi les rares nageuses ayant été aux premières loges de la progression de Summer McIntosh, lors des essais olympiques à Toronto.
«De la voir remporter toutes ses médailles olympiques à son âge, c’est quand même quelque chose, s’étonne-t-elle. C’était plaisant de la voir gagner au 200 m papillon, qui est également mon épreuve de prédilection.»
Même si une qualification pour Paris était presque impossible pour la nageuse de La Prairie, elle se dit quand même satisfaite de ses performances aux essais.
Maria-Théoni Karagiannis participera à sa première compétition de la saison à Québec, en octobre.