Une résidente de Candiac s’illustre dans une compétition de tir en Ontario

le samedi 13 août 2016

Celle qu’on surnomme «Œil de lynx», Arianne Dubreuil, a remporté l’or au Championnat canadien de la Fédération de tir du Canada à Cookstown, en Ontario, qui se déroulait du 29 juillet au 7 août.

La Candiacoise a décroché la première place dans la catégorie «expertes – toutes catégories d’âges». À cet exploit, s’ajoute une médaille de bronze obtenue dans la catégorie «junior».

Ces résultats font en sorte que la tireuse de 17 ans a terminé au 6e rang pour le Canada, lors de ces finales au cumulatif.

«Au début, j’étais pas mal stressée, car je ne m’étais pas entraîné depuis juin en raison de ma participation à mon camp de cadets [où elle se trouve présentement à Connaught, en Ontario]. J’avais peur. Par après, je me suis dit que j’y allais comme si c’était une pratique, juste pour m’amuser. Ça s’est super bien passé», explique-t-elle.

Concernant le bronze qu’elle a obtenu, elle se dit fière d’avoir pu se rapprocher du pointage de sa rivale, Emily Dean, du Nouveau-Brunswick.

«Je me suis retrouvée en finale avec elle. À un moment donné, on était à égalité. Finalement, elle m’a battu par un décimal. J’étais quand même fière d’être aussi près d’elle, car elle est pas mal bonne», raconte la championne.

Ces résultats combinés à d’autres obtenus lors de compétitions antérieures lui assurent une place dans l’Équipe haute performance 2017 de la Fédération de tir du Canada.  

Afrique du Sud

Les prouesses d’Arianne ne sont pas passées inaperçues. Elle a été recrutée par l’Équipe de la Dominion of Canada Rifle Association pour se joindre à la formation «Under 25». Celle-ci représentera le Canada à une compétition internationale de tir de gros calibre qui se tiendra en Afrique du Sud à la fin mars 2017.

Par gros calibre, on entend le tir avec cartouche à poudre et non pas l’utilisation d’une arme à air comprimé comme emploie habituellement Arianne Dubreuil.

«J’ai commencé à m’entraîner au gros calibre et fait quelques compétitions. Le gros calibre est plus difficile, car les tirs ont lieu à l’extérieur. Il faut s’ajuster par rapport au vent et ça demande plus de technique. Le recul est plus fort, ça fait bouger un peu ta position», explique-t-elle.

«Je dois trouver 3000$ pour le vol en avion et l’inscription pour ma participation en Afrique du Sud. Tout y est compris, sauf la bouffe. Il faut que je cherche des sponsors», termine celle qui occupe le poste de sergent de section à l’Escadron 898 Optimiste-Brossard de Brossard.