VIDÉOS – Une société de sauvetage visite le Complexe aquatique de Saint-Constant

le jeudi 5 août 2021

Le camp de jour du Complexe aquatique de Saint-Constant a reçu la visite de la Brigade Splash, le 3 août. Les enfants ont pu participer à des activités de sensibilisation dans l’eau, notamment, avec la Société de sauvetage dans l’eau.  
 

Comme il s’agit de nouvelles installations, c’est le Complexe aquatique qui a fait appel à la Brigade Splash, a fait savoir l’une des animatrices de l’équipe, Alicia Prieur-Couture.  

De son côté, la coordonnatrice du camp de jour, Laurie-Anne Robert, dont le nom d’animatrice est Polochon, a expliqué que le tout s’est organisé dans le cadre de la semaine de la sécurité aquatique. 

«On fait beaucoup de sauvetage sportif avec les jeunes, un bon 30 à 45 minutes [par jour] durant cette période. Aujourd’hui, ils ont pu apprendre à ramener quelqu’un avec une corde et en savoir plus sur la réanimation cardiorespiratoire (RCR). Des choses de base dont on a beaucoup besoin», a-t-elle partagé au terme de l’atelier.  

Elle a précisé qu’il s’agit d’initiation. 

«Les enfants ne peuvent pas faire le RCR, mais on leur apprend que s’ils voient quelqu’un couché par terre et qu’ils ne peuvent pas le réveiller, s’il ne respire pas et que son cœur ne bat pas, ils doivent appeler le 911 ou un adulte. Mais c’est important qu’ils sachent ce que c’est», estime-t-elle. 

Mme Robert croit également que ce genre d’activités préventives est nécessaire. 

Effets de la pandémie 

Autant la Brigade Splash que la coordonnatrice du camp de jour considèrent que la pandémie a eu des effets sur les capacités à bien nager des enfants. 

«Ils n’ont pas été sensibilisés autant à l’eau. Ça va faire presque deux ans qu’ils n’ont pas eu de cours de natation, donc c’est certain qu’il faut faire plus attention. Ils n’ont pas les mêmes réflexes. On constate cette problématique», a affirmé Mme Prieur-Couture. 

De son côté, Mme Robert a témoigné d’enfants qui, par exemple, avaient 5 ans quand la pandémie a débuté. 

«C’est souvent l’âge à laquelle ils commencent à nager seuls, sans maman et papa. Là, ils ont 7 ans et normalement ils nagent très confortablement. Dans le contexte, on en a beaucoup qui ont plus de difficulté. C’est là que ça devient important qu’ils sachent quoi faire s’il arrive quelque chose», a-t-elle exprimé. 

Futures sauveteuses ravies 

Alyssa et Sarah, 10 ans et 8 ans, étaient heureuses d’avoir participé aux activités de la brigade. Elles souhaitent toutes deux devenir sauveteuses. 

«J’ai trouvé ça super cool. J’ai surtout aimé les cordes, en même temps ça aide, parce que je veux devenir sauveteuse à mon camping», a confié Alyssa. 

Sa camarade a quant à elle dit avoir préféré une activité avec des mannequins, affirmant qu’elle souhaite aussi exercer le métier sur lequel elle en avait appris davantage durant l’atelier. 

Brigade Splash

La brigade de la société de sauvetage offre des activités en trois volets, explique Alicia Prieur-Couture. 
Le premier s’effectue avec les surveillants sauveteurs sous forme d’entraînement.

«On s’assure de répondre à leurs questions, de faire toutes les mises à jour nécessaires, notamment au sujet de la COVID-19», détaille-t-elle. 

Ensuite, la Brigade Splash rencontre les responsables des centres aquatiques qu’elle visite. Elle collabore avec la Régie du bâtiment pour ce volet. 

«On regarde si tout est aux normes, on répond aux interrogations par exemple l’endroit idéal pour mettre une bouée, on est là pour aider», précise Mme Prieur-Couture. 

Le dernier volet consiste à agir en termes de sensibilisation auprès du public.

«On va parler aux enfants ou aux gens qui sont autour de l’eau. On fait des activités pour les sensibiliser à la surveillance des sauveteurs, entre autres», ajoute-t-elle.