Andreï Délinois a franchi un nouveau pas dans la poursuite de son rêve de jouer au football professionnel aux États-Unis en signant avec une équipe universitaire de haut niveau, le 1er février.
L’ex-joueur des Dynamiques du Collège Charles-Lemoyne à Sainte-Catherine s’alignera avec le East Tennessee State University en division 1, l’automne prochain. Après avoir reçu une dizaine d’offres, il a porté son choix sur cet établissement «reconnu à la fois pour son volet académique et football», précise celui qui souhaite étudier en kinésiologie. Deux de ses amis s’y trouvent déjà, dont un autre Québécois, Xavier Gaillardetz, puis la proposition de l’école de payer en totalité son stage universitaire l’a convaincu.
«Je n’aurai rien à payer! Je savais qu’étudier aux États-Unis coûte extrêmement cher, donc ç’a été un facteur important dans mon choix», explique le jeune homme de 19 ans.
Ce dernier ne cache pas qu’il a été habité par l’excitation et le stress lors de la signature officielle avec l’équipe en raison de l’ampleur du moment.
«Je sais que je me rapproche de mon rêve et je suis tellement fier des efforts que j’ai déployés jusqu’à présent pour y parvenir, confie-t-il. Maintenant que c’est fait, j’ai juste hâte de jouer!»
Bien qu’Andreï Délinois en sera à sa première année avec la formation des Buccaneers, il n’est pas impossible qu’il soit de l’alignement partant dès le début de la saison.
«L’équipe m’a dit qu’elle aime mon potentiel, mais c’est à moi à travailler fort pour faire ma place», fait remarquer celui qui a commencé à jouer au football à 5 ans avec les Barons de Saint-Bruno.
De receveur à secondeur
Jusqu’en deuxième secondaire, le jeune homme qui a grandi auparavant à Longueuil évoluait «aux positions qu’on voulait bien lui donner», raconte-t-il. Puis, ses talents de receveur se sont développés. C’est à ce poste qu’il a connu quelques-uns de ses meilleurs moments, notamment la victoire du Collège Charles-Lemoyne en demi-finale du Bol d’or, alors qu’il était en quatrième secondaire.
«Nous avons remporté la partie en prolongation grâce à un jeu truqué auquel j’ai participé. C’était merveilleux», se souvient-il.
Après sa graduation, son entraîneur de l’époque, Michel-Pierre Pontbriand, l’a inscrit à l’école McCallie au Tennessee, afin d’obtenir davantage de visibilité auprès des universités américaines. Une dizaine d’anciens joueurs des Dynamiques, dont le cousin de Délinois, Kenzy Paul, ont été placés dans cet établissement, souligne le joueur.
Depuis deux ans, il y joue à la position de secondeur extérieur et il «excelle», se réjouit-il. Cette saison, sa formation s’est inclinée en demi-finale des séries éliminatoires.
«Enfant, quand j’ai commencé à jouer au football, je n’étais pas très bon. Puis, mon talent s’est développé au fil du temps.» -Andreï Délinois
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(Photo gracieuseté)
