Vétusté des écoles : les Commissions scolaires des Grandes-Seigneuries et Riverside obtiennent un C

le mardi 7 mars 2017

Les bâtiments abritant les écoles primaires et secondaires des commissions scolaires des Grandes-Seigneuries (CSDGS) et Riverside ont reçu un C pour leur état général en 2016, selon les données du ministère de l’Éducation. Cette note signifie que ces édifices sont dans une condition jugée satisfaisante.

Un indice de vétusté en pourcentage et en lettres (de A – Très bon à E – Très mauvais) est attribué à chacun des établissements, selon l’étude réalisée dont Le Reflet a obtenu copie.

En compilant les données, on apprend que la CSDGS possède quatre écoles primaires et une secondaire qui se retrouvent dans la catégorie «très mauvais». Quatre autres lieux d’enseignement destinés à la formation générale aux adultes sont dans la même situation.

Du côté de la commission scolaire Riverside, aucune école n’a reçu la cote «très mauvais».

Dans la région montréalaise, trois autres commissions scolaires (Laval, Lester-B.-Pearson et New Frontiers) ont obtenu la note C, selon les informations compilées par le quotidien La Presse.

 

102 M $ de travaux

La Commission scolaire des Grandes-Seigneuries est au fait de la situation, puisque c’est elle qui transmet les données sur l’état de ses écoles au ministère de l’Éducation.

«Le parc immobilier public vieillit partout, y compris nos écoles. Nous en avons plusieurs sur notre territoire qui sont neuves et d’autres qui ont 50, 60 et même 70 ans», explique la directrice des communications à la CSDGS, Mylène Godin.

Pour l’année 2016-2017, la commission scolaire a évalué à 102 M$ le montant qu’il faudrait pour maintenir en bon état ses édifices. Une demande de subvention a été acheminée à Québec. Sur les 102 M$ réclamés, la CSDGS a reçu un montant de 10,3 M$.    

 

Sécuritaire

Concernant ses écoles qui ont reçu la note E, Mme Godin souligne que la santé et la sécurité des élèves et des membres du personnel qui fréquentent les lieux ne sont pas compromises.

«Refaire une bâtisse ne signifie pas qu’elle est mal faite ou dangereuse. On parle ici de travaux de réfection de toiture, d’enveloppe extérieure, de façade, de plomberie, etc.», précise-t-elle.

Certaines rénovations s’inscrivent dans une mise à jour des normes exigées pour tout édifice public.

Parmi les édifices de la CSDGS, l’école primaire de la Traversée à Saint-Philippe est la plus récente (2016), alors que l’école primaire Saint-Viateur à Saint-Rémi est la plus ancienne (1885).

 

Écoles ayant reçu la mention E et année de leur construction

– Pavillon Saint-Joseph de l’école primaire Notre-Dame – Saint-Joseph (La Prairie – 1958)

– L’école primaire Jean-XXIII (La Prairie – 1963)

– L’école primaire Saint-Isidore (Saint-Isidore – 1961)

– L’école primaire Saint-Jean-Baptiste (Châteauguay – 1959)

– L’école secondaire Louis-Philippe-Paré (Châteauguay – 1969)

 

Écoles de formation générale aux adultes ayant reçu la mention E et année de leur construction

– Les deux édifices du Centre L’Accore (Châteauguay 1952 et 1954)

– Les deux pavillons du Géoland (L’Envol à La Prairie – 1956 – et édifice de Sainte-Catherine – 1948)