VIDÉO – Un musicien de Candiac fait le saut au théâtre

le lundi 17 octobre 2022

Auteur-compositeur-interprète depuis bon nombre d’années, Luc Boyer a récemment décidé d’ajouter une corde à son arc. Le Candiacois mettra les pieds sur scène en tant que comédien et naturellement, il a pris en charge la trame sonore de la pièce dans laquelle il jouera au théâtre. 

Un collègue a suggéré cette nouvelle expérience à M. Boyer. 

«C’est une idée que j’avais depuis quelque temps d’essayer cela pour explorer le côté interprétation qui me servirait dans mes chansons. Puis, il m’a dit que sa troupe amateur cherchait quelqu’un qui me ressemblait pour la pièce, alors j’ai auditionné.» 

Pour l’artiste qui a l’habitude de la scène, y monter pour jouer au théâtre est «excitant et stressant». 

«J’ai hâte de découvrir comment je vais réagir parce que je sors de ma zone de confort», confie l’homme de 54 ans.  
M. Boyer campe le personnage de Luc Leblanc dans la pièce Le Graffiti présentée par la Compagnie de théâtre Avant-Scène à Montréal, du 20 au 22 octobre. La production raconte l’histoire de trois couples vivant dans un immeuble à condos où un graffiti gravé dans l’ascenseur sème l’émoi. 

«Je suis la personne visée par le graffiti, alors je ne suis pas très content, fait part l’artiste en rigolant. À travers la pièce, on parle de tabous, de racisme et de plusieurs autres sujets de société.»

Trame sonore 

Pour Luc Boyer, «la musique est une seconde nature». Il a donc instinctivement proposé au metteur en scène de se charger de la trame sonore. La chanson Le Grafitteur est ainsi née.

«J’ai commencé par celle-ci, puis je me suis inspiré de la thématique pour la musique entre les scènes», explique-t-il. 

Le défi d’écrire avec un thème très précis a été plus facile que prévu pour l’artiste. 

«En bout de ligne, ça évite l’étape de la page blanche, puisque tu sais de quoi parler, mais c’est sû que ça restreint dans un certain sens», élabore-t-il.  

Outre les paroles, la mélodie à la sonorité flamenco «vient de mon dernier voyage à Séville en Espagne, avant la COVID-19. Je m’étais promis qu’un jour je m’inspirerais de cette saveur hispanique et je crois que le sujet de la pièce ainsi que le côté urbain que je cherchais s’y prêtaient bien», partage M. Boyer.

Il a été question de jouer la trame en direct sur scène, mais pour que ce soit plus simple, la musique a été préenregistrée par M. Boyer pour la pièce. 

Plusieurs projets

Luc Boyer a été occupé dans les dernières années, malgré la pandémie. Ayant investi dans son studio à la maison, il a travaillé à la production pour plusieurs artistes de la région. Il planche également sur un album à paraître au printemps ou à l’été. 

Luc Boyer a aussi lancé une chanson pour les Fêtes en janvier. Il souhaite faire découvrir davantage la pièce intitulée Cette fille aime trop Noël cette année.