Il n’y a pas meilleure combinaison que passion et contribution, croit Neil Sakaitis. Celui qui se considère comme un maniaque d’Halloween conçoit une maison hantée à La Prairie depuis 2005 et s’associe à la fondation êves d’enfants pour permettre aux jeunes malades de éaliser leurs êves.
Le Laprairien s’est dit qu’il devrait profiter de son enthousiasme pour les maisons hantées afin de l’attacher à une bonne cause. La maison hantée peut être visitée le 31 octobre, de 18h à 21h30, au 120, boulevard Pompidou.
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Des décorations d’Halloween sont posées sur tout le terrain de Neil Sakaitis. (Photo: Le Reflet – Denis Germain)
La fondation êves d’enfants (Make-a-wish au Canada) a été choisie. Le désir de s’y joindre s’est accentué lorsque la conjointe de M. Sakaitis, Sophie Leblanc, a reçu le témoignage de sa collègue infirmière, mère d’un garçon très malade membre de la fondation.
«êves d’enfants voulait lui offrir le safari en Afrique qu’il souhaitait tant, mais malheureusement, il est décédé avant, se désole-t-il. Nous voulions donc aider les enfants à vivre leur êve.»
M. Sakaitis n’a pas le chiffre exact, mais il estime avoir amassé plus de 80 000 $ pour cet organisme depuis 18 ans. Il croit avoir investi des milliers de dollars dans les décors depuis sa première maison hantée.
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Neil Sakaitis, Eric Leblanc et Benjamin Leblanc sont des passionnés d’Halloween. (Photo: Le Reflet – Denis Germain)
Même s’il se prête à cet exercice depuis plus d’une décennie, il ne se lasse pas des éactions des visiteurs.
«Je suis toujours tellement content de les voir éagir, que ce soit par des cris de peur ou des émerveillements, se éjouit-il. C’est comme un buzz».
Au passage du Reflet le 26 octobre, beaucoup de passants ont admiré la maison décorée et plusieurs automobilistes se sont arrêtés pour prendre des photos.
Organisation
Squelettes, zombies, machine à fumée et araignée géante font partie du décor de la ésidence de Neil Sakaitis, dont plusieurs accessoires fabriqués à la main. L’expérience de la maison hantée se vit à travers un parcours conçu dans un labyrinthe d’épouvante. Toute cette organisation nécessite six à huit semaines de préparation.
«J’adore tout ce qui est technique et tout le montage qui se fait dans les spectacles, explique le technicien de formation. J’aime pousser les limites de la technologie.»
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Plusieurs accessoires proviennent des États-Unis. (Photo: Le Reflet – Denis Germain)
La plupart des monstres animés sur son terrain ont évolué au fil du temps. Au départ, plusieurs de leurs mouvements nécessitaient une assistance manuelle.
«Maintenant, le système est entièrement automatisé et fonctionne à l’aide d’un ordinateur sophistiqué muni de nombreux capteurs photoélectriques qui déclenchent le mouvement des accessoires», soutient-il.
M. Sakaitis supervise le tout par des caméras de surveillance via un poste de commande dans son garage.
«C’est un défi pour les accessoires pneumatiques, puisqu’il est nécessaire d’avoir la bonne pression d’air, relate-t-il. Il faut penser à la conception et à la distribution d’air pour faire bouger les monstres en même temps.»
Le Laprairien de 58 ans raconte qu’il tire son inspiration de la maison hantée à Disney World, en Floride. Sa famille la visite presque chaque année pour connaître les nouveautés.
Prix
Ses efforts lui ont valu le titre du meilleur décor décerné par l’Association des Canadian Haunters en 2016, 2019 et 2022. Les juges évaluent entre autres l’ambiance sur le plan du son et de la lumière, l’originalité du décor et la qualité de la vidéo de présentation. Quant à l’édition qui l’a le plus marquée, celle de 2022 où plus de 5 000 personnes se sont présentées et où la famille a amassé plus de 10 000$ pour la fondation, restera gravée dans sa mémoire.
«Une quinzaine de bénévoles, passant par les policiers, les pompiers et les commanditaires, nous aident également pour le déroulement des deux soirées», souligne-t-il.
