Les Élans du Cégep Garneau et leur capitaine Samuelle Ménard-Castonguay ont décroché la médaille d’argent au Championnat canadien de volleyball féminin collégial, le 12 mars. Une belle façon pour la Candiacoise de conclure une carrière prolifique au niveau collégial.
C’est la deuxième année consécutive que les représentantes du cégep de la région de Québec âgées de 17 à 19 ans repartent avec la médaille d’argent à cette compétition.
«Nous sommes heureuses, car nous étions quand même l’équipe la plus jeune du tournoi. Les autres provinces n’ont pas de cégep, alors l’âge des joueuses des autres équipes pouvaient aller jusqu’à 25 ans», explique-t-elle.
Les Élans ont fait face à de l’adversité dès le premier match du tournoi, contre l’équipe hôte du tournoi qui se déroulait à Charlottetown à l’Île-du-Prince-Édouard.
«Elles étaient moins bien classées que nous, sauf qu’elles avaient les partisans de leur côté. C’est moi qui faisais le premier service et je dois dire que la foule était intimidante», admet l’attaquante de 5 pi 10 po.
Après les avoir vaincues en quart de finale, la formation québécoise a filé vers le match ultime avec une victoire en demi-finale contre l’Alberta. Les joueuses se sont finalement inclinées au compte de trois manches à une contre les représentantes de Vancouver.
«C’est une grosse équipe. Nous avions joué un match contre elles précédemment et ça avait été serré. Nous savions que nous étions côte à côte. Il y a des journées où ça se passe moins bien et celle-là en a été une», affirme-t-elle.
La plus titrée
Les Élans du Cégep Garneau sont désormais l’équipe collégiale de volleyball féminin la plus titrée de l’histoire au Canada. Elles se sont qualifiées au Championnat canadien en remportant le tournoi provincial québécois, le 28 février à Saint-Jérôme.
«Je ne veux pas dire qu’il est impossible de gagner contre nous, mais nous sommes l’équipe à battre au Québec», mentionne-t-elle.
La formation a toutefois connu la défaite pour une rare fois en saison régulière face au Cégep André-Laurendeau à LaSalle.
«On l’a échappé à la grande surprise de tous et ç’a été dur pour notre moral, avoue-t-elle. Je pense que ça nous a toutefois aidées pour le championnat provincial. Ça nous a fait mal sur le coup, mais nous étions encore plus prêtes pour la suite.»
En réflexion
Samuelle Ménard-Castonguay s’était tournée vers les Élans du Cégep Garneau, car elle connaissait la réputation de l’équipe.
«Je savais que c’était une bonne formation, très compétitive. Ça demande beaucoup de sacrifices, mais ça vaut la peine», estime celle qui jouait environ 20 heures de volleyball chaque semaine avec les entraînements et les matchs.
Sa carrière au niveau collégial est maintenant terminée, puisqu’elle complète sa dernière année d’études en ressources humaines. Elle prévoit faire le saut universitaire à Sherbrooke en droit.
«Je suis en réflexion à savoir si je poursuis le volleyball en compétition», fait-elle savoir.
Blessée à l’épaule à l’été 2015, elle reçoit des injections de cortisone. Elle ne pourra donc pas prendre part aux tournois hors concours avec son équipe au cours des prochains mois.
