Voyage de la dernière chance pour conserver la vue

le mardi 19 janvier 2016

Deux pour cent, c’est tout ce qui reste de la vision de François Thibert. Ce père de famille rejette avec force le moment où ses yeux le plongeront définitivement dans l’obscurité en raison de la rétinite pigmentaire dont il souffre.

«Mon champ de vision a pratiquement disparu. C’est comme si je regardais avec un masque par un trou percé avec une aiguille. Là, c’est pire, car j’ai maintenant des cataractes à l’œil droit. La maladie affecte aussi les couleurs et les contrastes», explique-t-il.

Son espoir réside dans un traitement offert uniquement à Cuba, mais il n’a pas les moyens d’assumer les coûts. Les frais de cette opération jumelés aux déplacements et séjours s’élèvent entre 25 000$ et 30 000$.  

«On ne va pas me guérir de la rétinite, mais la stopper. Si ma vue devait s’améliorer, elle le serait de 1 à 2%, mais ce n’est pas le but recherché. Je désire conserver mon 2% de vision restant. L’Institut Nazareth & Louis-Braille où je suis suivi ne  recommande pas cette opération. Je n’ai absolument rien à perdre de m’y rendre. Est-ce que je vais attendre deux ou trois ans et tomber complètement aveugle?», questionne le résident de Saint-Constant.

M. Thibert a mis sur pied Invalide depuis l’âge de 30 ans

Rétinite pigmentaire : un traitement en trois phases à Cuba