Voyage en Équateur: des élèves à l’école de la vie

le vendredi 22 avril 2016

Paysages à couper le souffle, rencontres enrichissantes, expériences inusitées; les 11 élèves du collège Charles-Lemoyne ayant fait un périple de dix jours en Équateur du 24 mars au 4 avril sont revenus changés.

Réunis à la demande du Journal pour un bilan de l’expérience, les cinq élèves présents ont pour la plupart eu la piqûre du voyage.

«Ç’a été magique, a affirmé Amylie Lemieux. J’ai toujours voulu faire le tour du monde et j’ai encore plus le goût. C’était mon point de départ.»

«Moi, ça m’a donné envie de refaire d’autres voyages humanitaires», a ajouté Chloé Nadeau, qui a eu l’impression de faire une différence.

En plus de faire du tourisme, les jeunes de premier cycle ont réalisé des travaux communautaires sur une ferme et dans des familles.

Sans s’inscrire dans le cursus scolaire, ce voyage a sans contredit été une expérience de vie et d’ouverture sur le monde, a indiqué Isabelle Desmarais, qui accompagnait les élèves avec son collègue Michel Godbout.

L’itinéraire de l’école a été tracé en collaboration avec l’agence Voyages objectif terre qui se spécialise dans les voyages culturels de groupe.

Circuit

La première destination des Québécois a été la Ville de Quito, fondée au XVe siècle sur les ruines d’une cité inca. Le lendemain, ils ont mis le cap sur Baños, une station thermale et petit coin de paradis où se côtoient montagnes verdoyantes et piscines naturelles. Le 3e jour a été constitué d’une visite à vélo et d’une balade en pirogue.

«Dans les lodges où on dormait, il n’y avait pas d’électricité, mais ce n’était pas si pire que ça», a raconté Olivier Tremblay.

En Amazonie, les jeunes ont joué les Indiana Jones lors d’une randonnée dans la jungle de jour et de nuit.

«La nuit, on dirait que les bruits sont plus forts et que les choses sont différentes, a confié Marwan Robidoux. On avait un peu peur au début, mais notre guide était le fun, alors ç’a bien été.»

Toujours en Amazonie, dans la ville de Tena, les voyageurs ont découvert des plantes comestibles et médicinales et ont fait la visite d’un circuit de grottes naturelles. À Palugo, les jeunes ont mis la main à la pâte dans une ferme biologique et écoresponsable. Durant deux jours, ils ont participé à des corvées agricoles, artisanales et culinaires.

À San Clemente, les aventuriers ont continué leurs travaux communautaires en peignant une maison et en aidant les familles dans les tâches quotidiennes.

Maintenant qu’elle est de retour dans le confort de sa maison, Élodie Nadeau réalise la chance qu’elle a de vivre au Canada.

«Ils ont moins de moyens que nous, mais ils sont heureux, a-t-elle constaté. Ils n’ont rien, mais sont prêts à donner tout.»

Le groupe a conclu son escapade dans les villes d’Otavalo et de Cayambe.